NOUVELLE DE DERNIÈRE HEURE - NOUVELLE DE DERNIÈRE HEURE - NOUVELLE DE DERNIÈRE HEURE
(29 mars 2012) - Le Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC) rend publiques deux annexes constituant les offres révisées qu’a faites l’Union européenne dans le cadre des négociations de l’Accord économique et commercial global (AÉCG) entre le Canada et l’Union européenne (UE), en date de février 2012. À la lumière de l’analyse qu’en fait l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC), qui publie une note d’intervention à ce sujet aujourd’hui, le RQIC et ses alliés sociaux exigent à nouveau la suspension immédiate des négociations et un débat public.
Offres de l'Union européenne au Canada et aux provinces |
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(20 mars 2012) | Lettre aux députéEs européens: appel à bloquer l'inclusion d'un chapitre sur la protection des investissement |
(14 mars 2012) | Réponse du RQIC et RCJ à l'étude du Comité permanent de la Chambre des communes (CIIT): La voix des mouvements d'opposition à l'AÉCG a été écartée |
(8 février 2012) - Au même moment où le Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC) rend publiques les offres secrètes du Canada et du Québec en matière de services financiers, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ émet de sérieuses craintes quant au sort réservé au réseau de la santé et des services sociaux à l’issue de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AÉCG).
Les offres du Canada et des provinces en matière de services financiers |
(25 janvier 2012) - Le Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC), en collaboration avec ses partenaires, rend publics aujourd’hui des documents secrets sur les offres du Canada et du Québec dans le cadre des discussions sur l'accord économique avec l’Europe. Ces textes, qui ont fait l’objet d’une fuite, démontrent clairement que les discussions qui ont lieu derrière des portes closes n’augurent rien de bon pour nos services publics.
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Les documents qui ont été l'objet d'une fuite: |
(27 janvier 2012) | Fuite des documents: le STTP craint que le projet d'accord commercial entre le Canada et l'Union européenne empêche le gouvernement de rétablir le privilège exclusif de Postes Canada |
(26 janvier 2012) | AÉCG: De nouveaux documents secrets montrent que le Canada est "ouvert" à la privatisation de l'eau, selon le SCFP et le Conseil des Canadiens |
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LAccord économique commercial et global avec l'Europe, AÉCG, est une nouvelle génération de traités de libre-échange entre pays du Nord. Les visées de cet accord, le plus ambitieux jamais négocié par le Canada pour plusieurs, vont non seulement plus loin que lALÉNA mais elles sont aussi plus préoccupantes: pour la première fois on négocie des domaines entiers relevant de la juridiction des provinces et des pouvoirs municipaux et qui, pour le Québec, représentent des services publics majeurs. Selon la dernière version du texte de l’accord, rendue accessible grâce à une fuite, les services en matière de santé, d’éducation, d’électricité, de télécommunications, d’eau potable, de culture, et les marchés publics qui y sont associés, font l'objet de tractations. Plus que de chercher un plus grand accès aux marchés européens, encore moins de créer de l'emploi ici, les promoteurs de l'AÉCG ne visent qu'à attirer les capitaux étrangers et donner un libre accès à nos ressources aux puissantes multinationales européennes. À quel prix? Nous vous présentons ici plusieurs éléments de réponses.
Dépliant du RQIC (version en noir&blanc, papier 8.5 x 14, recto/verso, plier en 2) Cliquer sur l'image |
Argumentaire du RQIC
Un document qui présente les enjeux principaux de l'accord entre le Canada et l'Union européenne |
Télécharger ici |
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Version en couleur, cliquer ici |
Campagne d'action à l'endroit des municipalités (suivre le lien) |
(23 janvier 2012) | La ville de Montréal adopte une résolution au sujet de l'AÉCG |
(8 décembre 2011) | Accord Canada-Union européenne: un cheval de Troie à l'Assemblée nationale / pour un débat public, maintenant ! |
(8 décembre 2011) | Des députés sur l'AÉCG: de nombreuses questions pour le négociateur du Québec |
(3-6 décembre 2011) | Dossier spécial sur l'AÉCG dans Le Devoir, par Gaétan Pouliot |
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(1 décembre 2011) | AÉCG: Beaudoin, Curzi, Khadir et Lapointe réclament les offres du Québec concernant les marchés publics |
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(26 novembre 2011) | Les négociations invisibles, série Les grands débats du Devoir |
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(6 novembre 2011) | Appel pour un modèle alternatif d'investissements |
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(20 octobre 2011) | Plus de 80 organisations canadiennes et européennes demandent la suspension des négociations d'un accord de libre-échange Canada-Union européenne |
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(19 octobre 2011) | AÉCG: les entreprises ne feront pas la loi / Déclaration conjointe des organisations sociales du Canada et de l'Europe |
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(18 octobre 2011) | Dialogue public sur l'AÉCG: des députés de l'opposition présentent leur position. Jeu de la chaise vide pour Harper. |
(18 octobre 2011) | L'éducation doit être exclue de l'AÉCG |
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(14 octobre 2011) | La société civile critique l’accord de libre-échange Canada-Union européenne en livrant un cheval de Troie au Parlement |
(13 octobre 2011) | Négociations de l'accord Canada-Union européenne: la société civile exige un débat public, maintenant! |
(5 octobre 2011) | Des député-e-s indépendants à l'Assemblée nationale présentent une motion de transparence sur l'AÉCG |
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(29 septembre 2011) | Libre-échange Canada-Europe: Pierre-Marc Johnson s'attend à "quelques crisettes politiques" |
(12 septembre 2011) | L'investissement dans l'AÉCG et ses conséquences pour le Québec |
(12 septembre 2011) | La Commission européenne reçoit son mandat: négocier la protection des investissements |
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(16 juillet 2011) | Libre-échange Canada-Europe: Hydro-Québec pourrait devoir ouvrir ses appels d'offres aux Européens |
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(15 juillet 2011) | Il est temps d'ouvrir un débat sur l'accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne, selon des groupes québécois et canadiens suite à la 8è ronde de négociations |
(7 juillet 2011) | À l’occasion de la 8è ronde de négociations, une délégation d’organisations de la société civile canadienne et québécoise se rend en Europe |
(24 juin 2011) | Le secrétariat intersyndical des services publics (SISP) interpelle les élus au sujet de l'AÉCG |
(15 juin 2011) | AÉCG: deuxième lettre du RQIC au premier-ministre Jean Charest |
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(15 juin 2011) | AÉCG: lettre du RQIC et du Réseau pour un commerce juste au ministre fédéral Ed Fast |
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(29 avril 2011) | Élections fédérales 2011: à quelques jours de l'élection, une enquête auprès des partis politiques remet en cause la légitimité de l'accord de libre-échange avec l'Union européenne |
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(19 avril 2011) | Rapport de Eau Secours! et du SCFP: l'AÉCG est une menace aux services publics des eaux |
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(11 avril 2011) | Négociations de l'Accord Canada-Union européenne: La société civile québécoise dénonce le déficit démocratique et s'inquiète de la portée de l'accord |
(11 avril 2011) | Soirée publique sur l'AÉCG, organisée par le RQIC |
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(6 avril 2011) | Résolution du Parlement européen sur les investissements internationaux |
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(31 janvier 2011) | AÉCG: une menace pour la souveraineté économique du Québec |
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(18 janvier 2011) | La société civile européenne demande la suspension des négociations de l'AÉCG avec le Canada |
(15 octobre 2010) | Accord Canada - Union européenne: la société civile québécoise demande plus de transparence |
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Élections fédérales 2011
Lagenda de libre-échange du Canada mine la démocratie et récompense les despotes
(Montréal et Ottawa, 27 avril 2011) - Depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement minoritaire de Stephen Harper a mis de lavant une politique de libre-échange avec des despotes tout en minant la démocratie ici même au Canada. De nombreuses organisations canadiennes et québécoises demandent de revoir la politique étrangère du Canada et dadopter une nouvelle approche en matière déchanges commerciaux.
Cest dans le plus pur secret et avec un empressement démesuré que le gouvernement Harper cherche en ce moment même à conclure une entente globale de libre-échange avec lUnion européenne. Il sagit sans doute de laccord le plus ambitieux quait jamais négocié le Canada. Il pourrait non seulement transformer en profondeur notre économie au niveau local et national, mais aussi miner nos politiques environnementales, nos services publics et nos mécanismes démocratiques de prise de décision.
Ce même gouvernement Harper « récompense » les investisseurs étrangers qui poursuivent lÉtat canadien grâce aux dispositions investisseur-État de lAccord de libre-échange nord-américain. Pendant ce temps, il négocie avec les gouvernements du continent ayant les pires feuilles de route en matière de violations des droits humains, tels la Colombie et le Honduras. (...)
À l'occasion de la visite du Président Obama au Canada
Des dirigeantes et dirigeants sociaux du Québec prennent
position
Le gouvernement Harper doit s'engager à plus de transparence
en matière de commerce international
(Montréal et Québec, 18 février 2009) - La visite
à Ottawa du président des États-Unis peut marquer une
nouvelle ère dans les relations entre les trois pays signataires de
lAccord de libre-échange nord-américain (ALÉNA).
Le gouvernement Harper doit saisir cette occasion daméliorer
le libre-échange entre nos pays et de faire preuve de plus de transparence
en matière de commerce international.
Le président Obama sest attaqué au fond du problème
en déclarant que « les défauts de lALÉNA
étaient évidents au moment de sa signature
»,
que « nous devons maintenant amender laccord » car
« alors que lALÉNA a accordé des droits élargis
aux investisseurs, il na renforcé quen paroles les droits
des travailleurs et limportance de la protection de lenvironnement
». Le premier ministre Harper doit accepter douvrir les discussions
sur lALÉNA que lui présente son homologue. Lenjeu
dune révision du modèle ALÉNA ne se veut pas un
retour au protectionnisme, mais est plutôt un appel à bâtir
un modèle déchanges commerciaux équitable, transparent,
qui bénéficie à lensemble des populations et qui
respecte les choix de société de chacun des pays.
Nous ne pouvons plus tolérer que lALÉNA permette aux investisseurs
de poursuivre nos gouvernements lorsqu'ils adoptent des politiques publiques
que ceux-ci jugent nuisibles à leurs profits, comme le permet le chapitre
11 de lALÉNA. Ce chapitre met en péril nos choix de société,
comme le démontre une fois de plus le récent recours dun
investisseur états-unien contre le système public de santé
qui prévaut au Canada.
Nos gouvernements doivent pouvoir intervenir sans entrave pour le bien public.
Or, le chapitre 11 de lALENA ouvre la porte à de nombreuses possibilités
de poursuites. Avec une telle épée de Damoclès qui pend
au-dessus de nos têtes, comment assurer le maintien des services publics
? Comment aussi développer une stratégie gouvernementale active
de développement national ou régional ? Nous en avons pourtant
bien besoin en cette période de crise économique mondiale. Le
chapitre 11 de lALENA doit être abrogé.
Le premier ministre Harper doit aussi accepter que les discussions et les
négociations en vue damender les accords existants ou den
signer de nouveaux se déroulent désormais autrement. Le président
Obama montre dailleurs la voie que nous souhaitons voir notre gouvernement
emprunter depuis de nombreuses années : « Dès la première
année de mon mandat, a-t-il déclaré, je vais convier
M. Calderon [le président du Mexique] et le premier ministre du Canada
à des rencontres annuelles. À la différence des sommets
tenus sous le président Bush, ces rencontres seront tenues dans la
transparence, reflétant ainsi les liens étroits qui existent
entre nos trois pays. Nous allons demander la participation ouverte et active
des citoyens, des organisations syndicales, du secteur privé et des
organisations non gouvernementales dans létablissement de lordre
du jour et dans les discussions ». Cela marque un progrès
énorme de la part de nos voisins et le gouvernement Harper doit en
prendre acte.
Ainsi, le Partenariat nord-américain pour la sécurité
et la prospérité (PSP) lequel devrait être le premier
item à lordre du jour de cette prochaine rencontre à trois
des chefs dÉtat a fait l'objet de rencontres secrètes,
sans débat public, en marge de nos institutions démocratiques.
Depuis son lancement en mars 2005, cette entente informelle dapprofondissement
de lALÉNA, qui associe désormais les relations commerciales
à dinquiétantes mesures en matière de sécurité,
a conduit à une plus grande déréglementation au profit
des intérêts des grandes entreprises. Nous avons bon espoir que
cette façon de faire sera chose du passé.
Dans les pourparlers qui vont samorcer, la souveraineté énergétique
de notre pays doit être réaffirmée. Afin de répondre
aux défis en matière dénergie et de développement
durable, le Canada doit obtenir la disparition de la clause de proportionnalité
figurant au chapitre 6 de lALÉNA. Celle-ci oblige le Canada à
maintenir ses exportations dhydrocarbures vers les États-Unis,
quelles que soient ses politiques pour faire face à la crise ou pour
lutter efficacement contre les gaz à effet de serre.
Avec la visite du président Obama, le premier ministre Harper a la
possibilité de démontrer quil a entendu et compris le
message des organisations de la société civile en matière
de commerce international. Le modèle actuel de libre-échange
a fait du Canada un pays de moins en moins équitable. Il est impératif
que le premier ministre accepte de discuter de lALÉNA et de lensemble
de la politique commerciale canadienne pour corriger le tir.
Nous, organisations membres du Réseau québécois sur lintégration
continentale (RQIC), voulons envoyer un signal clair à leffet
que lavenir du développement de nos sociétés ne
peut pas être confié au seul libre jeu des forces du marché.
Le gouvernement du Canada doit engager un débat de fond sur la création
dun modèle alternatif de développement, qui favorise la
répartition équitable de la richesse et garantisse la préséance
des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux des
populations, par-delà les ambitions des corporations transnationales
et leur recherche du profit à tout prix.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
15 ans dun modèle déficient, ça
suffit : lALÉNA doit être renégocié
(Montréal, Ottawa, Washington et Mexico, 30 décembre 2008)
- Le 1er janvier 2009 marque le 15e anniversaire de lentrée
en vigueur de lAccord de libre-échange nord-américain
(ALÉNA), liant le Canada et le Mexique aux États-Unis. Or,
il ny a pas lieu de se réjouir, selon les quatre grands réseaux
sociaux dAmérique du Nord.
Dans une déclaration commune intitulée « La
renégociation de lALÉNA, une nécessité
», nous proposons de cibler dix domaines prioritaires en vue de la
révision de lALÉNA: lagriculture, lénergie,
linvestissement étranger, les services financiers, le rôle
de lÉtat et les services publics, lemploi et les droits
du travail, la migration, lenvironnement, la propriété
intellectuelle et le règlement des différends.
À linstar du président élu des États-Unis,
Barack Obama, nous considérons que « lALÉNA et
son potentiel ont été surévalués pour mieux
le vendre au peuple des États-Unis » et aux peuples des deux
autres pays. Nous croyons quil est plus que temps de renégocier
lALÉNA pour faire en sorte que cet accord, qui a été
imposé sous la pression des grandes entreprises, « travaille
en faveur des travailleurs et des travailleuses » des trois pays plutôt
que contre eux.
Renégocier lALÉNA, cest entre autres sopposer
à lomnipotence de la grande entreprise dans les relations commerciales,
mettre un terme aux recours investisseur-État et à la clause
de proportionnalité en matière énergétique.
Il est grand temps de penser un nouveau modèle commercial plutôt
que miser, une fois de plus, sur celui qui a participé de la crise
économique actuelle. (...)
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Élections fédérales 2008
Le Canada doit renégocier lALÉNA maintenant
!
La politique canadienne de libre-échange remise en question
(Montréal et Ottawa, 1er octobre 2008) - Alors que lAccord
nord-américain de libre-échange (ALÉNA) est à
nouveau un enjeu de la campagne électorale aux États-Unis, le
gouvernement Harper sest empressé de vanter les mérites
de laccord dans une tentative évidente déviter de
le renégocier. Nous, organisations de la société civile
du Québec et du Canada, disons : pas si vite !
Pour le Réseau québécois sur lintégration
continentale (RQIC) et Common Frontiers-Canada, lidée de rouvrir
lALÉNA ne doit pas être écartée aussi facilement
par nos dirigeants politiques. Laccord non seulement comporte des problèmes
fondamentaux quil est urgent de corriger, mais ses aspects les plus
litigieux ont été repris comme modèle dans tous les autres
traités de « libre »-échange que le Canada a négociés
depuis. (...)
Après Montebello, un autre Sommet des trois
amigos à la Nouvelle-Orléans
À peine huit mois après le scandaleux Sommet du PSP à
Montebello, le Premier ministre Harper se réunit à nouveau en
secret avec ses homologues des États-Unis et du Mexique pour faire
le point sur le PSP touchant lénergie, la réglementation,
la coopération en matière de sécurité, la santé,
la sécurité alimentaire, et bien dautres sujets. Une fois
de plus, les grandes entreprises du Conseil nord-américain de la compétitivité
(CNAC) seront aux premières loges.
Les quatre réseaux sociaux et les groupes de base de la Nouvelle-Orléans
ont organisé un contre-sommet: Le Sommet des peuples contre le PSP,
à la Nouvelle-Orléans, du 20 au 23 avril 2008, incluant
nombre d'activités dont une tournée des communautés locales,
une 2è rencontre nord-américaine des organisations du secteur
énergétique, et plusieurs séances thématiques
sur les principaux enjeux de l'intégration en Amérique du Nord
(militarisation, migration, pouvoir des entreprises, privatisation, etc.).
Session d'information pour les médias
Jeudi, 17 avril 2008, à 11h
Salle 304, Centre St-Pierre, 1212 rue Panet, Montréal
Cliquer ici pour aller
sur le site du Sommet des peuples / Nouvelle Orléans
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Tous les médias québécois
Les réseaux sociaux d'Amérique du Nord
réclament une renégociation de l'ALÉNA
(Montréal, 25 janvier 2008) - Réunis à Mexico
dans le cadre dune Rencontre internationale contre le Partenariat
nord-américain pour la sécurité et la prospérité
(PSP) et des activités entourant la Semaine mondiale dactions
et de mobilisations convoquée par le Forum social mondial (FSM),
les quatre grands réseaux sociaux dAmérique du Nord
réclament la révision de lAccord de libre-échange
nord-américain (ALÉNA).
Le Réseau québécois sur lintégration continentale
(RQIC), Common Frontiers Canada, lAlliance for Responsible Trade (ART-US)
et le Réseau mexicain daction face au libre-échange
(RMALC) font ainsi écho au consensus bipartisan qui prend forme actuellement
aux États-Unis où tous les principaux candidats à la
Présidence ont promis de renégocier lALÉNA, ainsi
quaux recommandations émises par des comités parlementaires
tant au Canada quau Mexique.
« LALÉNA a été imposé à
nos peuples sans débat public et ses promesses nont pas été
remplies. Il est urgent détablir de nouvelles politiques qui
réparent les effets les plus négatifs de lAccord, en
particulier en ce qui a trait aux droits sociaux, économiques et
culturels de nos peuples, et à lenvironnement »,
de déclarer Normand Pépin du RQIC et porte-parole au Québec,
pour loccasion, des quatre réseaux sociaux.
Les réseaux demandent, par le fait même, la suspension des
négociations secrètes du PSP ayant cours depuis mars 2005.
«Ces négociations manquent de transparence, et cherchent,
entre autres par lharmonisation, le militarisme et un pacte énergétique
dévastateur de lenvironnement, à approfondir lintégration
de nos trois pays en répondant uniquement aux exigences et intérêts
des grandes entreprises », affirme monsieur Pépin. Les
réseaux dénoncent ainsi la mainmise des gens daffaires
sur les politiques publiques que favorise le PSP. (...)
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Sommet de Montebello sur le Partenariat pour la sécurité
et la prospérité
Le Sommet du PSP: un véritable coup d'État
Les organisations syndicales de l'énergie
et les réseaux d'Amérique du Nord prennent position
(Montréal, 19 août 2007) -Dans le cadre du Sommet de
Montebello sur le Partenariat nord-américain pour la sécurité
et la prospérité (PSP), des représentants des grands
syndicats du Québec, du Canada, des États-Unis et du Mexique
du secteur de lénergie (électricité, gaz, pétrole,
énergie nucléaire), se sont réunis cette fin de semaine
à Montréal pour élaborer une stratégie commune
afin dy faire face.
Il faut savoir que lun des principaux thèmes à lagenda
des trois chefs dÉtat et de gouvernement qui vont se rencontrer
à Montebello, est la sécurité énergétique
des États-Unis et la privatisation des politiques publiques dans
ce domaine. Lors d'une conférence de presse, les réseaux multisectoriels
et les organisations du secteur énergétique en Amérique
du Nord ont présenté au public leurs déclarations:
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate
Un important regroupement dorganismes inquiet des
répercussions du Partenariat pour la sécurité et la prospérité
(PSP)
(Montréal, le 16 août 2007) À laube de louverture
du Sommet de Montebello, réunissant les chefs dÉtat du
Mexique, des États-Unis et du Canada, un important regroupement dorganismes
sociaux, populaires et syndicaux, composé du Réseau québécois
sur lintégration continentale (RQIC), du Collectif Échec
à la guerre, dAmnistie internationale, du Forum social québécois
(FSQ) et du Réseau québécois des groupes écologistes
(RQGE), demande aux gouvernements quils fassent preuve de transparence
et lance un appel à la population afin quelle soit vigilante
quant aux conséquences du Partenariat pour la sécurité
et la prospérité (PSP).
Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité L'intégration de l'Amérique du Nord aux mains des élites économiques |
Le Partenariat nord-américain pour la sécurité et
la prospérité (PSP) est un accord international de nouvelle
génération qui marque lentrée du modèle
néolibéral dans une nouvelle phase. Dune part, le PSP
innove en intégrant la notion de « sécurité »
à la logique économique et commerciale, et dautre part
il institutionnalise le pouvoir des entreprises et du secteur privé
à tel point que la définition des politiques publiques est laissée
entre leurs mains.
Le PSP a pour but dharmoniser de nombreuses politiques internes et étrangères
du Canada et du Mexique avec celles des États-Unis. En prétextant
vouloir protéger les citoyens de la menace du terrorisme et faciliter
le commerce, ce partenariat implique ladoption de mesures draconiennes
telles qu'une intégration plus grande des marchés nord-américains
de l'énergie, lharmonisation du traitement à lendroit
des immigrants, des réfugiés ou des touristes étrangers,
et la création de politiques communes de sécurité. Le
partenariat établit également un échéancier serré
en vue den arriver à des normes harmonisées dans les secteurs
régissant la santé, la sécurité alimentaire et
l'environnement.
Le PSP touche des pans entiers de nos politiques publiques en matière
déquité et de répartition de la richesse, et menace
tant nos droits civils et politiques que nos droits économiques, sociaux
et culturels.
Le PSP se développe en marge de nos institutions démocratiques.
Ses promoteurs l'ont soustrait délibérément aux règles
démocratiques les plus fondamentales en l'instituant en tant que dialogue
"informel" entre bons voisins, de chef d'État à chef
d'État, de ministre à ministre. Ainsi, le PSP opère en
marge des parlements et du pouvoir législatif. De plus, en donnant
un pouvoir incontestable à la technocratie et aux chefs d'entreprise,
on institutionnalise la non-imputabilité comme manière normale
de gouverner.
POUR EN SAVOIR PLUS:
Argumentaire du RQIC sur le
PSP / available in
English
Dépliant du RQIC
(version en noir&blanc, papier 8.5 x 14, recto/verso, plier
en 2)
Cliquer sur chaque image
PowerPoint du RQIC sur
le PSP
Premières audiences parlementaires
sur le PSP (avril-mai 2007)
Documents choc:
Rapport de Houston sur les sables
bitumineux, 24-25 janv. 2006
Conference Board of Canada
et al, North America Future 2025 Project
Autres sources d'informations
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Rice et Chertoff en vedette à la réunion
ministérielle tri-nationale dOttawa
Les ministres descendent à Ottawa pour mener
lAmérique du Nord sur la voie de la peur et de la guerre
(Montréal, Ottawa, Washington, Mexico, 21 février 2007)
- Le 23 février prochain, les ministres canadiens accueilleront à
Ottawa leurs homologues états-uniens et mexicains afin de faire progresser
le Partenariat pour la sécurité et la prospérité
(PSP), un projet dALÉNA-plus contrôlé
par le milieu des affaires. La Secrétaire dÉtat Condoleezza
Rice et le tsar de la sécurité Michael Chertoff non seulement
rencontreront leurs homologues mexicains et canadiens mais ils consulteront
un large éventail de hauts dirigeants de grandes entreprises, tous
membres du Conseil nord-américain de la compétitivité
(CNAC). Lété dernier, le Premier ministre Harper a désigné
les dix membres canadiens devant faire partie de ce Conseil et disposant
dun accès privilégié aux ministres responsables
du PSP pour mettre de lavant leur vision corporative de lintégration
continentale.
Une alliance de groupes de citoyen-ne-s dans les trois pays sélèvent
contre lordre du jour de la réunion ministérielle et
dénoncent le secret qui enveloppe les discussions depuis plusieurs
mois. « Le Conseil canadien des chefs dentreprises (CCCE) et
le Conseil nord-américain de la compétitivité (CNAC)
portent directement leurs conseils à loreille des ministres,
mais leurs recommandations restent inaccessibles au public », souligne
Rick Arnold de Common Frontiers, un réseau dorganisations
syndicales, ecclésiales, environnementales et étudiantes.
« Si lavenir de lAmérique du Nord est au cur
des discussions, comment se fait-il que les gouvernements nécoutent
que ce groupuscule de gens daffaires, à la richesse démesurée
et avides de profits? ».
La « sécurité » est le thème prioritaire
de la réunion de cette semaine. Léquipe états-unienne
arrive avec un fier bilan guerrier sous le bras:
Ils amènent aussi avec eux leurs projets de peur :
« Sous ses airs inoffensifs, le PSP est ni plus ni moins un ALÉNA-plus
militarisé », lance Pierre-Yves Serinet, porte-parole du Réseau
québécois sur lintégration continentale
(RQIC). Sur la base du principe douteux que notre prospérité
dépend de notre sécurité, les nombreux groupes de travail
trilatéraux du PSP appliquent ici, chez nous, des mesures militaristes
de sécurité, tout en développant une intégration
tout azimut qui va des tests alimentaires et létiquetage à
un recadrage nord-américain de la sécurité énergétique
et de lapprovisionnement en électricité. « Nous
faisons face à une nouvelle phase de lintégration néolibérale
en Amérique du Nord », ajoute M. Serinet. « Des transformations
profondes ont lieu à linsu de nos institutions démocratiques,
sans que rien ne soit soumis aux Parlements ou à lAssemblée
nationale ».
Alejandro Villamar, porte-parole du Réseau mexicain daction
face au libre-échange (RMALC), rappelle limportance que
les gouvernements du Mexique ont historiquement attaché aux principes
de la non-ingérence dans les affaires de pays tiers, à la
résolution pacifique des conflits, et au rejet du recours à
la menace dutiliser la force dans les relations internationales. «
Les autorités mexicaines sont en voie dabandonner cette tradition
fondamentale et se situent en porte-à-faux avec la Constitution.
La réunion dOttawa vise à consolider un agenda guerrier,
et cherche à amener le Mexique et le Canada à saligner
encore plus sur la politique des États-Unis. »
« Avec lambiance de secret que les dirigeants créent
autour de questions pourtant importantes, il est évident que pour
les citoyen-ne-s des trois pays, le manque dinformation, de consultations
et de débat public est une entorse à la démocratie
», continue M. Villamar. « Voilà la pire menace qui pèse
sur nos peuples ! », de conclure le porte-parole mexicain.
LAlliance for Responsible Trade (ART), basée à
Washington, souligne quun Congrès dominé par le parti
Démocrate pourrait être en mesure de ralentir le progrès
du Partenariat nord-américain et même dobtenir plus de
transparence quant aux objectifs concrets du PSP, mais même les membres
du Congrès sont maintenus dans lignorance quant aux visées
du PSP. Le porte-parole de ART, Tom Loudon, fait de plus remarquer que la
politique étrangère des États-Unis continue sur sa
lancée destructrice parce que la plupart des élus Démocrates
aussi sont redevables aux grandes corporations.
« La proposition de nommer lex-tsar de la sécurité,
John Negroponte, assistant secrétaire dÉtat est très
troublante » insiste M. Loudon. « À titre dambassadeur
des États-Unis au Honduras, Negroponte était le directeur
tactique de la guerre des Contras au Nicaragua. De plus, plusieurs pensent
quil a mis sur pied des escadrons de la mort en Irak alors quil
y occupait le poste dambassadeur. Sa nomination en tant que diplomate
numéro 2 du pays est plausible, devant le peu dopposition au
sein du Sénat des États-Unis. »
Les ministres ne vont pas seulement mettre lemphase sur la sécurité
à la rencontre tri-nationale dOttawa, ils vont aussi discuter
de la planification du 3e Sommet tri-national des chefs dÉtat
qui aura lieu en juin à Kananaskis, au sud-est du parc national de
Banff en Alberta.
Lalliance des quatre réseaux sociaux rappelle que les chefs
dÉtat de lAmérique du Nord devraient plutôt
discuter de questions qui sont vitales aux yeux du public, comme lécart
grandissant entre les riches et les pauvres dans chacun des trois pays,
le besoin de garantir laccès universel aux soins de santé
et dactions conjointes immédiates pour lutter contre le réchauffement
de la planète.
Les quatre réseaux lancent un appel aux partis dopposition
au Parlement afin quils exigent la transparence intégrale des
négociations du PSP, et la suspension immédiate des privilèges
accordés au milieu des affaires par le biais du Conseil nord-américain
de la compétitivité. Les réseaux exigent la tenue à
la Chambre des communes dun débat en profondeur sur le PSP
et sur les implications de lier clandestinement la sécurité
des citoyen-ne-s canadien-ne-s à la sécurité des États-Unis.
-30-
Pour de plus amples informations, contactez :
Pierre-Yves Serinet, RQIC: Tél. 514-276-1075; rqic@ciso.qc.ca
Rick Arnold, Common Frontiers: Tél (905) 352-2430; comfront@web.ca
Alejandro Villamar, RMALC: Tél. 011 (52) (55) 5356-0599; rmalc@laneta.apc.org
Tom Loudon, ART-USA: Tél. (301) 699-0042; toml@quixote.org
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Partenariat sur la sécurité et la prospérité
avec le Mexique et les États-Unis :
Le premier ministre Harper doit mettre carte sur table
Le 27 mars 2006 - Un an après le lancement du Partenariat
nord-américain sur la sécurité et la prospérité
(PSP), les chefs de gouvernement du Canada, des États-Unis et du
Mexique sont sur le point de se rencontrer de nouveau, cette fois à
Cancun (Mexique), dans le but dapprofondir l'intégration de
lAmérique du Nord. Pendant ce temps, les citoyens et leurs
représentants élus sont maintenus dans lignorance sur
les enjeux de cette initiative.
Le pacte signé à Waco (Texas) l'année dernière
par Paul Martin, George Bush et Vicente Fox ne contient aucune proposition
concrète en vue daméliorer la vie des citoyens ordinaires
du continent. Cest le lobby des grandes entreprises qui a dicté
le contenu de ce partenariat, lequel nous rapproche dangereusement dune
intégration continentale complète sans que les citoyens et
leurs représentants ne puissent se prononcer sur la question.
Pour accéder à la version complète du communiqué,
suivre l'un des liens suivants :
<version en
français> / <English
version> / <versión
en español>
Pour télécharger le communiqué de presse du
RQIC et de Common Frontiers, diffusé aux médias québécois
et canadiens le 22 mars 2005, cliquez ici.
Pour écouter la conférence de presse nord-américaine
(document audio) qui a eu lieu le 22 mars 2005 avec la participation de
Pierre-Yves Serinet (RQIC), Sheila Katz (Common Frontiers), Karen Hansen-Kuhn
(ART-US) et Juan Manuel Sandoval (RMALC), faites click ici.
IIIè Sommet des peuples des Amériques 1er au 5 novembre 2005 Mar del Plata, Argentine |
Du 1er au 5 novembre 2005, s'est tenu en Argentine le IIIè Sommet
des peuples des Amériques, en parallèle au IV Sommet des Amériques
à Mar del Plata. Organisé par lAlliance Sociale Continentale
et son représentant argentin, lAutoconvocatoria Non à
la ZLÉA, ce troisième Sommet des peuples a réuni plus
de 12000 délégué(e)s dorganisations sociales et
populaires dont plus de mille de l'extérieur de l'Argentine, pour consolider
leurs liens de solidarité et exprimer leur opposition à lagenda
néo-libéral du libre-échange et aux efforts de domination
politique, économique et militaire des États-Unis dans lhémisphère.
En suivi au IIè Sommet des peuples à Québec en avril
2001, le IIIè Sommet des peuples a pour but de créer un espace
de débat et de consensus pour consolider la résistance au modèle
actuel dintégration et bâtir une réelle alternative
fondée sur la primauté des droits économiques, sociaux
et culturels de nos peuples.
Les huit forums thématiques et plus de 150 ateliers, conférences
et débats se sont déroulés autour des quatre grands axes
thématiques suivants:
Le RQIC était présent à Mar del Plata avec une délégation
de plus de 20 représentants d'organisations sociales québécoises
(entre autres CSN, CSQ, FTQ (Métallos, SCFP, AFPC, etc.), FIIQ, FFQ,
Attac-Québec, Alternatives, AMARC, Développement et Paix).
|
Forum
Vers le IIIè Sommet des peuples des Amériques: 'ALÉNA plus' en Amérique du Nord et Alternatives d'intégration 30 septembre et 1er octobre 2005 Montréal, Québec, Canada |
Les 30 septembre et 1er octobre 2005, s'est tenu à Montréal
le Forum «Vers le IIIe Sommet des Peuples des Amériques: ALÉNA
plus en Amérique du Nord et Alternatives dintégration
», organisé par le Réseau québécois sur
lintégration continentale (RQIC).
Alors que le projet de création dune Zone de libre-échange
des Amériques -ZLÉA- a été momentanément
mis en veilleuse, les mouvements sociaux des Amériques se voient aujourdhui
confrontés à la nécessité de définir avec
plus dacuité les alternatives dintégration dont
ils sont porteurs et de préciser comment un modèle alternatif
de relations entre les peuples sera à même de favoriser la construction
harmonieuse de sociétés nationales basées sur la justice
sociale et la répartition équitable de la richesse. Les organisations
sociales du Québec doivent être partie prenante de ces discussions
qui ont actuellement cours dans lhémisphère et qui seront
soumises à une première étape de débats lors des
rencontres sociales en Argentine.
Simultanément, les mouvements sociaux se confrontent à un repli
stratégique des promoteurs politiques et économiques du modèle
de libre-échange, négociant maintenant des accords de façon
bilatérale ou régionale. En Amérique du Nord, cette stratégie
dintégration à la pièce prend un sens particulier
puisquil sappuie sur lAccord de libre-échange nord-américain
-ALÉNA-, maintenant vieux de 11 ans. Ce projet, sur lequel les organisations
sociales québécoises doivent collectivement prendre position
et agir pour briser le déficit démocratique qui lenveloppe,
avance plus vite quon ne le pense. Pour le constater, il suffit de prendre
connaissance des prétentions du Partenariat nord-américain pour
la sécurité et la prospérité célébré
au Texas en mars 2005 par les chefs dÉtat du Canada, des États-Unis
et du Mexique.
Cliquez ici pour plus d'informations sur le Forum et accéder à divers documents importants.
Ce Forum a bénéficié du soutien de lObservatoire
des Amériques / UQAM et du Ministère des Relations internationales
du Québec
DÉCLARATION DES RÉSEAUX SOCIAUX NORD-AMÉRICAINS
SUR LE FUTUR DE LALÉNA
22 mars 2005
Sommet Bush-Martin-Fox au Texas
PRIORISER LA SÉCURITÉ HUMAINE ET LES DOMMAGES SOCIAUX CAUSÉS
PAR LALÉNA
Toutes discussions sur lintégration en prodondeur ou ALÉNA
plus sont prématurées
Le 23 mars 2005, les Trois amigos de lALÉNA se sont
réunis sur le ranch Bush au Texas. Paul Martin, George Bush et Vicente
Fox ont profité de cette occasion, loin de tout débat public,
pour faire avancer le projet dune intégration en profondeur en
Amérique du Nord.
Les discussions prévisibles des Chefs dÉtat autour dun
pacte énergétique nord-américain, de politiques migratoires
harmonisées, de politiques communes de sécurité au nom
de la lutte au terrorisme, pavent dangereusement la voie à un ALÉNA
plus, à une harmonisation tous azimuts des politiques nationales
afin déliminer de part et dautres des frontières
ce que les grandes corporations et intérêts privés considèrent
des incompatibilités qui réduisent lefficience économique.
Pourtant, après onze ans dapplication de lALÉNA,
maintenant que les effets de cet accord sur les populations sont plus facilement
mesurables, les citoyens des trois pays signataires sont en droit de sattendre
plutôt à ce que leurs dirigeants politiques sattaquent
en priorité aux problèmes criants en matière de droits
sociaux, économiques, culturels et environnementaux qui ont découlé
de lintégration économique. Avant même de penser
à approfondir lintégration des pays dAmérique
du Nord, il est incontournable de mettre le modèle ALÉNA au
centre du débat public.
Pour télécharger la version intégrale de la déclaration
commune des réseaux, cliquez sur la langue souhaitée:
Pour télécharger le communiqué de presse du RQIC
et de Common Frontiers, diffusé aux médias québécois
et canadiens le 22 mars 2005, cliquez ici.
Pour écouter la conférence de presse nord-américaine
(document audio) qui a eu lieu le 22 mars 2005 avec la participation de Pierre-Yves
Serinet (RQIC), Sheila Katz (Common Frontiers), Karen Hansen-Kuhn (ART-US)
et Juan Manuel Sandoval (RMALC), faites click ici.
Colloque tri-national
Les 10 ans de l'ALÉNA: Bilan social et perspectives 17, 18 et 19 septembre 2004 Montréal, Québec, Canada |
Le Réseau Québécois sur lIntégration Continentale
(RQIC), en collaboration avec Common
Frontiers Canada, RMALC,
ART et lASC,
a été l'hôte du Colloque tri-national «Les 10 ans
de lALÉNA: bilan social et perspectives», réalisé
à Montréal, Québec, Canada, les 17, 18 et 19 septembre
2004.
Alors que les négociations entourant la création dune Zone
de libre-échange des Amériques (ZLÉA) sont au point mort
et devant léchec des discussions multilatérales au sein
de lOrganisation mondiale du Commerce (OMC), force nous est de constater
que tant au Mexique quaux États-Unis et au Canada les voix en faveur
dun approfondissement de lintégration nord-américaine
acquièrent plus de force. Après 10 ans dapplication de lALÉNA,
cet accord est à la croisée des chemins. Derrière des expressions
comme celles de «Intégration en profondeur» ou dun
«ALÉNA+» se cache lintérêt des grandes
entreprises pour une harmonisation tout azimut des régulations afin déliminer
de part et dautre des frontières les incompatibilités qui
réduisent l«efficience économique». Une union
douanière et monétaire, des frontières intelligentes
et un périmètre de sécurité commun, des accords
migratoires, un pacte énergétique nord-américain, sont
quelques-uns des thèmes préférés des coulisses du
pouvoir.
Ce projet dune intégration en profondeur pose évidemment
de grands enjeux pour les mouvements sociaux dAmérique du Nord.
Cliquez ici
pour consulter les conclusions et les documents relatifs au Colloque.
CONSULTA populaire sur la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA)
Le Réseau québécois sur l'intégration continentale (RQIC), l'une des coalitions responsables du deuxième Sommet des peuples des Amériques d'avril 2001 à Quebec, a organisé une vaste consultation populaire sur la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA). De janvier à octobre 2003, des milliers de personnes ont été informées et consultées. Au cours de cet exercice, appelé La Consulta, le RQIC a tenu plusieurs activités afin de sensibiliser le plus de citoyennes et de citoyens possible aux enjeux d'une adhésion de leur gouvernement à la ZLEA dont la signature est prévue en 2005. Cet exercice a été complété par une consultation populaire prenant la forme d'un vote sur le sujet.
Cliquez ici pour accéder au bilan de la consulta et aux divers documents élaborés pour la campagne.